vendredi 21 décembre 2012

Programme Du 13ème Sabbat - 29/12/2012

A petits groupes, grand succès


Cantique d'ouverture : Tu m'as aimé, Seigneur! (Hymnes et louanges, n° 48)
Salutations : Le directeur de l'École du sabbat ou un moniteur
Prière
Programme : « à petits groupes, grand succès»
Offrande : Un ou plusieurs chants appris par les enfants pendant le trimestre
Cantique de clôture : Comme une terre altérée (Hymnes et louanges, n° 128)
Prière

Participants: Deux (ou plus) orateurs et plusieurs intervenants assis parmi l'assistance.
 [Choisissez des participants qui répèteront leur texte et le présenteront clairement. Ils n'ont pas besoin de mémoriser leur texte, mais il doit être suffisamment connu pour être présenté avec assurance.]

Si ce programme fait suite à la leçon de l'École du sabbat, demandez à plusieurs membres de sortir discrètement de la classe et d'aller s'asseoir dans la salle de culte, dans le foyer ou à l'extérieur de l'église. Si ce programme précède la leçon de l'École du sabbat, invitez les membres à rester assis avec leur classe dans la salle de culte à part ceux que vous avez choisis qui demeureront à part.

Orateur 1 : La Division sud-américaine connaît une croissance rapide et compte actuellement plus de 2 millions de membres. Le secret de cette croissance est lié à la présence de petits groupes.

Les églises d'Amérique du Sud encouragent les membres à faire intégrer les petits groupes qui se réunissent en dehors des heures de culte, généralement chez quelqu'un. Les membres de ces groupes étudient la Bible ensemble, échangent les sujets de prière et invitent leurs amis à les rejoindre. La foi des croyants est ainsi fortifiée tandis que leur cercle d'amis s'agrandit. Quand ces groupes dépassent un certain nombre de membres, ils se divisent et continuent de croître.

Orateur 2 : Ressentons la joie d'inviter quelqu'un à rejoindre notre petit groupe. Votre classe d'École du sabbat ou le groupe dont vous êtes le plus proche - est votre petit groupe. Regardez autour de vous et trouvez quelqu'un qui n'en fasse pas partie. Levez-vous et invitez-le à vous rejoindre. Sachez le persuader que votre groupe ne sera pas complet sans lui. [Accordez aux membres deux minutes pour faire cette activité.)

vendredi 14 décembre 2012

Un Endroit Particulièrement Difficile - Bulletin des Missions du 22/12/2012

Ferdinand  et Ana Stahl
« Vous perdez votre temps! Ces Indiens sont trop stupides pour apprendre. Ils sont ivres et pires que des bêtes », disait l'Européen à Ferdinand Stahl. Ferdinand luttait contre la colère qui montait en lui.

Il avait entendu répéter ces mots depuis que les Européens avaient appris que les Stahl étaient venus en Amérique du Sud pour travailler parmi les Indiens.

« Non! Ces gens sont capables d'apprendre si on leur en donne l'occasion! » Dit Ferdinand quand il se retrouva seul avec sa femme, Ana.

Les Indiens, autrefois un peuple noble, étaient maltraités par les Européens et battus par la police. Ils contractaient des maladies en travaillant dans les dangereuses mines d'or, mais ils n'avaient guère accès aux soins médicaux.

Dieu avait appelé les Stahl dans un « endroit particulièrement difficile» et Ferdinand était résolu à les sortir de la saleté et de la pauvreté en leur faisant rencontrer Jésus.

Le couple ouvrit un dispensaire pour soigner les Indiens et leur faire connaître Dieu.
Parfois, des centaines de personnes se rassemblaient le sabbat pour entendre Ferdinand parler du plan du salut. Les Indiens se réjouissaient d'entendre l'Évangile présenté aussi simplement.

vendredi 7 décembre 2012

Un Nouveau Foyer - Bulletin des Missions du 15/12/2012

Carlos
Au rythme obsédant de la musique, des couples dansaient autour de la maison, riant et buvant. Carlos, neuf ans, jeta un coup d'œil vers sa mère et s'empara d'une bière. Elle rit et continua de danser.

Carlos se mit à boire de l'alcool de plus en plus souvent. Soit ses parents ne remarquaient rien, soit cela leur était égal et Carlos finit par ne plus pouvoir s'en passer. Il en emportait même parfois en classe dans une cannette de soda ou demandait à un camarade plus âgé de lui en acheter. Carlos était devenu dépendant de l'alcool avant même d'avoir dix ans.

Une Expérience Nouvelle
Une dame adventiste animait un programme local soutenu par le gouvernement pour les enfants démunis du quartier de Carlos. Elle remarqua l'enfant et l'invita à venir aux réunions du Club des Explorateurs.
En entrant dans la salle où avaient lieu les activités de l'église, il fut entouré d'enfants joyeux de son âge.

Il les écouta chanter et les regarda marcher et étudier la nature. Ils l'invitèrent à venir camper avec eux. Il accepta avec empressement. Quand les Explorateurs découvrirent comment vivre sainement, Carlos réalisa quels ravages causaient sa dépendance à l'alcool. Ce ne fut pas facile, mais il cessa de boire.

Ses parents s'étaient séparés et aucun des deux ne prêta vraiment attention à l'intérêt de Carlos pour les Explorateurs. Ils étaient juste contents que leur fils ait trouvé quelque chose qui lui plaisait. Quand Carlos se fit baptiser, aucun de ses parents n'assista à la cérémonie.

vendredi 30 novembre 2012

La Réponse De Dernière Minute De Dieu - Bulletin des Missions du 08/12/2012

Jamyson
[Demandez à un adolescent de présenter ce récit.]

Je m'appelle Jamyson. Je n'étais pas un jeune chrétien très exemplaire. J'avais perdu depuis quelque temps mon intérêt pour l'église. La vie chez moi n'était pas facile avec mon beau-père.

Malgré les efforts de ma mère pour que j'aille à l'église, je passais beaucoup de temps avec mes amis non adventistes, adoptant leur style de vie assez peu engageant. Ma vie perdait son sens.

Marcher Et Travailler Pour Dieu

Puis je partis pour une retraite spirituelle organisée par notre église locale. Là, je pus réfléchir sur ma vie et ma relation avec Dieu. Avant même la fin de la retraite, je lui abandonnai totalement ma vie.

Durant cette retraite, j'entendis parler de Mission Caleb, programme organisé par l'Église adventiste du Brésil. Des étudiants d'université et du secondaire s'y retrouvent pour travailler ensemble dans une région choisie pour y construire une église.

vendredi 23 novembre 2012

Trouver L’Espérance - Bulletin des Missions du 01/12/2012

Iani
Les pieds de Iani martelaient le sol tandis qu'elle courait. Ses poumons manquaient d'air, mais elle continuait de courir vers sa maison, sa mère, la sécurité.

Iani avait 15 ans. Sa mère et ses jeunes frères et sœurs étaient malades. Sa mère ne pouvait travailler. Aussi Iani travaillait-elle dans une usine pour moins que le salaire minimum, afin d'aider à payer la nourriture.

Au début, le patron semblait amical. Puis il avait cherché à la violer. Elle lui avait échappé et s'était enfuie.

Elle aperçut soudain cet homme roulant vers elle en voiture. Elle s'arrêta, terrifiée et ramassa des pierres pour les lui lancer s'il essayait de l'approcher.

Sa mère sortit alors de la voiture et se précipita vers elle avant que l'homme ne puisse ouvrir la bouche.

« Ton patron est venu à la maison pour dire que tu t'étais enfuie. Que s'est-il passé? » Iani dit à sa mère que son patron avait cherché à la violer mais qu'elle avait réussi à s'enfuir. Sa mère emmena Iani porter plainte à la police, mais elle ne réagit pas. Toute la famille déménagea pour échapper à cet homme et aux souvenirs qui hantaient Iani.

vendredi 16 novembre 2012

Un Jeune Prédicateur - Bulletin des Missions du 24/11/2012


Marcos
Marcos, onze ans, participait à la réunion du petit groupe avec sa mère et plusieurs autres adultes. Tous les membres d'Église font partie d'un petit groupe, pensa Marcos.

Pourquoi les enfants n'auraient-ils pas leur propre groupe? Plus il y pensait et plus il s'enthousiasmait. Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas possible.

Il suffit d'en former un !

Marcos vit avec ses parents et ses quatre frères et sœurs dans une petite ville au centre du Brésil.    

Son église est petite et partage un pasteur avec neuf autres congrégations.

Le pasteur ne peut veiller aux besoins des membres tout en exerçant un ministère auprès de ceux qui ne connaissent pas Jésus. Aussi encourage-t-il les membres à s'impliquer dans l'église et à partager leur foi.

Marcos demanda au pasteur comment il pourrait commencer un petit groupe pour les enfants de son âge.
« Invite tes amis à venir et mets au point un programme pour eux », répondit le pasteur en souriant. Il promit à Marcos de lui donner du matériel pour l'aider à démarrer.

samedi 10 novembre 2012

Suivre la Lumière - Bulletin des Missions du 17/11/2012

Itelvina
Itelvina relut le verset biblique en le suivant du doigt. Il disait clairement que Dieu avait mis le septième jour à part en tant que jour saint. Mais elle ne savait comment faire du samedi un jour saint. Elle ne connaissait personne qui adorait Dieu le septième jour. Que faire?

Une Rencontre Non Fortuite  

Itelvina habite une petite ville dans le centre du Brésil. Elle fréquentait fidèlement l'église tous les dimanches, mais quand elle découvrit quel était le jour saint de Dieu, elle fut déconcertée.     ,

Un jour, à son cours de couture, Itelvina raconta à l'enseignante ce qu'elle avait découvert dans la Bible au sujet de l'observation du septième jour.

« J'ai entendu parler d'une église dont le culte a lieu le samedi, lui dit l'enseignante.

C'est l'église adventiste du septième jour. Mais je ne connais aucun adventiste par ici. » Itelvina fut heureuse d'apprendre qu'il existait une église qui observait le sabbat, tout en regrettant qu'il n'yen ait pas une tout près.

Elle continua d'étudier la Bible seule.

Un jour, Itelvina ouvrit sa porte à une inconnue: « Je suis Maria. Je rends visite à ma famille en ville. J'ai entendu dire que vous étudiez la Bible et je me demandais si vous aimeriez que nous l'étudions ensemble» dit-elle.

samedi 3 novembre 2012

De la Tragédie au Triomphe - Bulletin des Missions du 10/11/2012

Anival
Anival, 18 ans, et son cousin Floresmilo pourchassaient une biche dans la jungle de l'est du Pérou. Anival visa l'animal. Une explosion aveuglante le jeta à terre.

Il hurla de douleur. Son cousin accourut à lui. Le bras droit d'Anival était déchiqueté et il était couvert de sang.    

Floresmilo déchira sa chemise pour faire un bandage et stopper l'hémorragie. « On va trouver de l'aide », dit-il en essayant de remettre son cousin sur ses pieds.

« J'ai mal ... Ça fait trop mal. Tue-moi plutôt! » Suppliait Anival. Mais Floresmilo l'obligea à se lever et l'entraîna jusqu'au dispensaire le plus proche, à cinq heures de marche de là.     ,

Il n'y avait pas de médecin au dispensaire, mais l'infirmière nettoya la plaie et administra un calmant à Anival.

Puis elle envoya les deux jeunes gens à l'hôpital le plus proche, à une heure de là. Les médecins amputèrent le bras d'Anival et soignèrent ses autres blessures.

Anival demeura allongé pendant des jours, contemplant le mur. Il luttait contre la douleur et la dépression, convaincu que sa vie était terminée.

samedi 27 octobre 2012

Un Enfant Te Conduira – Bulletin des Missions du 03/11/2012


Ingrid
Ingrid, sept ans, s'agenouilla avec sa mère et sa sœur sur le sol en ciment de leur petit salon. Elles demandèrent à Dieu de bénir leur maison et ceux avec qui elles étudiaient la Bible.

Ingrid pria spécialement pour son père, Teodoro, pour qu'il apprenne à aimer Dieu et cesse de boire, de fumer et de prendre de la drogue. Ingrid aimait son père, mais elle haïssait les effets de la drogue et de l'alcool sur lui.

La porte s'ouvrit et Teodoro entra en titubant. Il avait encore bu. Il s'arrêta net en voyant sa femme et ses filles prier.
« Papa, vient prier avec nous », dit Ingrid.

Teodoro aimait beaucoup ses filles et se joignait parfois aux siens pour le culte familial. Parfois aussi, il s'endormait sur le canapé.

Après le culte, Ingrid alla trouver son père et repoussa les cheveux qui lui tombaient sur le front. « Père, Dieu t'aime. Il souhaite que ta vie soit meilleure. S'il te plaît, arrête de boire et de te droguer. Tu te fais du mal. »

Les yeux rouges de Teodoro se remplirent de larmes. Il savait que ses mauvaises habitudes détruisaient le bonheur de sa famille, mais il se sentait incapable de s'en libérer.

samedi 20 octobre 2012

Les Possibilités Infinies De Dieu - Bulletin des Missions du 27/10/2012

Felipe
On dit que Dieu a des milliers de façons d'attirer des âmes à Jésus. Felipe en est persuadé. Il a rencontré Dieu grâce à une casquette !

Felipe travaille pour une Université de la banlieue de Lima, au Pérou. Tous les jours, il passe près d'un petit magasin, sur le chemin de l'arrêt de bus à l'université.

Un jour, il y est entré, juste pour regarder.

Des casquettes étaient exposées. Felipe aime les casquettes et l'une d'elle a attiré son attention. Il ignorait ce que signifiait son logo, mais elle lui a plu et l'a achetée. Il l'a portée partout où il allait.

A la recherche de Dieu

Felipe cherchait une église. Il en avait visité plusieurs, mais aucune n'avait satisfait son besoin de marcher plus près de Dieu et de ressentir la paix que lui seul apporte.

Un jour, à son travail, un inconnu l'aborda de manière étrange. « Salut, mon frère! » lui dit-il.
Felipe l'examina. Il ne l'avait jamais vu. «Pourquoi m'appelez-vous mon frère? » lui demanda-t-il.

samedi 13 octobre 2012

Une Passion à Partager - Bulletin des Missions du 20/10/2012

Eva
Eva Sanchez regarda par la fenêtre et soupira.
Elle et son mari venaient d'emménager sur la côte, au nord du Pérou. Mais Eva n'avait pas trouvé d'église adventiste en ville, ni même un seul croyant adventiste.

Eva finit par découvrir une congrégation adventiste à 30 minutes en bus de chez eux. Elle rejoignit cette église et s'impliqua dans les ministères des femmes et des enfants. Mais elle ne pouvait oublier le champ missionnaire que représentait la ville où elle venait de s'installer.

Elle invita ses nouveaux voisins à se réunir chez elle. Durant la semaine sainte qui précédait Pâques, Eva loua une petite salle et anima des réunions spéciales. Elle invita les membres de son petit groupe, les encourageant à inviter leurs voisins et membres de leur famille.

Pedro
Eva apprit que Pedro, l'un des hommes qui venaient à ses réunions, vivait dans une décharge. La première fois, il sentait la saleté et l'alcool. Il revint tous les soirs, sentant chaque fois un peu mieux que la veille.
Quand Eva proposa d'étudier la Bible avec ceux qui le désiraient, Pedro fut le premier à répondre et le premier à demander le baptême à la fin des études bibliques.

samedi 6 octobre 2012

Voir par la Foi - Bulletin des Missions du 13/10/2012


Rony descendit avec hâte la colline poussiéreuse en direction de l'église située sur le campus de l'Université adventiste du Pérou. Il était moniteur des Explorateurs et songeait au programme qu'il allait animer. Il ne vit pas la barre de métal sur laquelle des étudiants avaient accroché leurs chaussures de tennis.

Soudain, une vive douleur lui perça l'œil et il sentit sa tête en feu. Il tituba et tomba. Un ami courut à son secours.

Les médecins de l'hôpital local examinèrent son œil : « Je regrette, votre œil est trop endommagé. On ne pourra pas le sauver» dit l'un d'eux. Rony luttait pour comprendre les paroles du médecin. Perdre mon œil? Que vais-je dire à mes parents? se demandait-il. Ils penseront que Dieu m’a abandonné.

Mais le meilleur médecin du pays insistait: « Vous avez des papiers à signer pour que je puisse retirer l'œil avant qu'il ne s'infecte », dit-il.
« S'il vous plaît, docteur. Je suis chrétien. Dieu sauvera mon œil si c'est sa volonté.
Peut-on attendre quelques jours ? » À contrecœur, le médecin accepta. Allongé sur son lit d'hôpital, Rony priait et se demandait ce que l'avenir lui réservait.

samedi 29 septembre 2012

Fou de Dieu - Bulletin des Missions du 6/10/2012


À moitié dévêtu et sale, Juan errait dans les rues de Lima, au Pérou. Il parlait rarement et son regard était sombre. La plupart des gens se tenaient à l'écart et le surnommaient Juan le Fou.

UN AMI ET UNE FAMILLE AIMANTS
Mais Francisco, lui, ne l'évitait pas. Il partait dans les rues à la recherche de son ami. Il l'apercevait souvent, mais pour le perdre à nouveau car Juan se mettait à pleurer et s'enfuyait en courant. Mais Francisco ne renonçait pas. Quand il le trouvait, il essayait de le ramener à sa famille ou bien disait à sa femme, Maria, où le trouver.

Mais ramener Juan chez lui ne le rendait pas sain d'esprit pour autant. Il passait souvent des jours entiers sous le lit, sans même sortir pour manger. Maria était désespérée.

Francisco rendait souvent visite à Juan et, un sabbat, il réussit à le persuader de sortir de dessous le lit. Ille lava de son mieux et l'emmena i l'église. Juan resta assis en contemplant le plafond d'un regard vide. Ce jour-là, cependant, il survint quelque chose qui le changea pour toujours.
Le lendemain matin, sortant de dessous le lit, il dit : «J'ai soif. »